Accordez-moi, Seigneur, ce vin qui est aussi nécessaire que votre précieux sang. Ce vin, sans quoi, tout ici bas est laid et maussade, ce vin qui rend la vie acceptable, et tolérables les foutus contemporains que vous m'avez données.
Léon Bloy

Ce blog se base sur les travaux de Joseph Bollery et du cher Emile Van Balberghe (+2024). Ce dernier laissera un grand manque parmi les bloyens, lui qui travailla sur Bloy jusqu’à sa mort.

Léon Bloy et le relieur Henry Mériot

Henry Mériot, relieur à Rochefort, fonde son atelier en 1875. "Excellent praticien et créateur habile, il se constitua rapidement une clientèle fidèle" (Fléty, 127). Il est de plus poète, donc les œuvres furent publiées en 1925 chez Lemerre. Il fréquenta de nombreux écrivains, en particulier Laurent Tailhade, son client et ami, et eut pour client Victor Hugo, Joséphin Péladan, Pierre Loti, Théodore de Banville, etc... et bien sûr Léon Bloy.

L'inventaire de la correspondance nous donne une douzaine de lettres écrites à Henry Mériot ou à son épouse, certaines ont d'ailleurs été publiés par Georges Rouzet en 1938 dans le revue Le Thyrse. Ces lettres sont toutes datées entre 1890 et 1898. Les relations ne furent pas toujours bonnes, notamment quand Bloy reprocha à Mériot d'avoir trop rogné un livre qu'il lui avait donné à relier.

On trouve parfois aussi des exemplaires d'ouvrages de Bloy, sans que, bien sûr, ils n'aient appartenu à Bloy. L'exemplaire ci-dessous est dans ce cas.

Léon Bloy, La Femme Pauvre. Paris, Mercure de France, 1897. 
Edition originale, mention fictive de 4e édition.
Reliure demi-vélin, plats percaline, pièce de maroquin, décor d'hermines, tête dorée et ciselée d'hermines.

Collection privée

Collection privée

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